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12 déc. 2010

Date de la prochaine AG

La prochaîne AG du SPAL est prévue le 8 janvier 2011 à Strasbourg ( et non le 15 ).

Plus d'informations en cliquant sur ce lien

Lieu : Strasbourg, Le Grand Hotel, 12 place de la Gare.

Horaires : 9h30 à 12h

30 nov. 2010

Réunion information prévoyance retraite Swisslife

Réunion d'infos dans les locaux de la Swisslife à 20h à Strasbourg le 13 décembre

+ d'infos en cliquant sur ce lien.


Les inscriptions sont indispensables. Merci

10 nov. 2010

Formation Pharmacopée, Strasbourg

Formation Pharmacopée, Mme Zirn,  prévue le 20 novembre 2010 à Strasbourg. Clinique Ste Barbe

NEW !!! : Le formulaire d'inscription est disponible en suivant ce lien (actif 30 jours)

9 nov. 2010

Commission CEE Strasbourg

Participation du SPAL à la commission CEE pour les pédicure podologue le mardi 9 novembre. (validation des DE européens)

26 oct. 2010

Journée Porte Ouverte au CEED

samedi 13 nov Journée Porte Ouverte au CEED
manifestation tous les 2 ans
les podologues seront sur le terrain à travers :
- une action de  dépistage de la sensibilité de 13h à 18 h présence par tranche horaire
- et une conférence sur les complications du pied chez les diabétiques de 10h a 11h
des confrères se sont portés volontaires pour cette manifestation.

les confrères pourront visiter le laboratoire de recherche et voir de visu les ilots de Langerhans que l'on greffe aux diabétiques quand toute autre action de traitement est impossible.


Plus d'infos : http://www.ceed-diabete.org/

Docteur, j’avais les jambes arquées...

Parmi les facteurs de risques de gonarthrose et de coxarthrose reconnus, les défauts d’alignements du membre inférieur sont fortement suspectés, induisant une modification du moment d’adduction du membre inférieur au cours de la marche. Par exemple, théoriquement, un varus du genou ou du pied entraînera une gonarthrose fémoro-tibiale médiane, un valgus, une gonarthrose du compartiment latéral. Pourtant les études ne sont pas toutes concordantes avec cette théorie.
Les auteurs ont donc tenté d’en savoir plus sur les défauts d’alignement chez des patients atteints de gonarthrose (N=1 040, moyenne d’âge 67 ans) et coxarthrose (N=1 004, moyenne d’âge 68 ans) sévères (puisque requérant une arthroplastie) par comparaison à des sujets contrôles asymptomatiques, et radiologiquement indemnes d’arthrose des membres inférieurs. L’originalité était ici de ne pas s’intéresser seulement à l’alignement du membre inférieur au moment de l’arthroplastie, mais d’interroger aussi les participants sur le souvenir qu’ils gardent de l’axe de leur genou et de leur pied quand ils étaient plus jeunes. Cette méthodologie qui peut sembler à première vue aléatoire, faisait en fait appel à un diagramme représentant le membre et a été validée quant à sa précision. Un ajustement a été fait pour l’Indice de Masse Corporelle (IMC), l’âge, le sexe, les antécédents de travaux pénibles en charge, et sur la présence d’arthrose digitale.
L’analyse permet de confirmer que le varus du genou (RR 4,25) ou du pied est un facteur de risque de survenue de gonarthrose. Par contre, le varus du pied n’est pas un facteur indépendant de varus du genou sus jacent. Le valgus du pied ou du genou ne prédisposent par contre pas à la gonarthrose. Pour la coxarthrose, aucun défaut d’alignement ne semble jouer le moindre rôle.
Le surpoids, et l’activité intense, sont aussi identifiés comme exposant à un risque accru de gonarthrose. Et, en analyse stratifiée, ces facteurs de risque semblent s’additionner à l’effet du varus du genou et non pas se multiplier comme d’autres études l’avaient suggéré.
Ainsi, cette étude, par une évaluation originale de l’axe des membres inférieurs, confirme l’importance du varus du genou dans le développement de la gonarthrose, et ce, très en amont de la survenue des symptômes clinique ou radiologique d’arthrose.


Dr Laurent Laloux

Daniel F et coll. : Self-reported knee and foot alignments in early adult life and risk of osteoarthritis. Arthritis and rheumatism (Arthritis Care & Research). 2010; 62 : 489-495

17 oct. 2010

Réunion carte vitale, 16 novembre, 20h00 à Strasbourg.

Réunion carte vitale, 16 novembre, 20h00 à Strasbourg, salle de réunion clinique Ste Barbe.
Pierre Ichter nous présentera l'utilisation de la carte vitale en cabinet.

PAR SOUCIS D'ORGANISATION L'INSCRIPTION EST IMPERATIVE MERCI.

spalpodo@free.fr

6 oct. 2010

L’usage régulier d’un vernis antifongique pourrait éviter la récidive de l’onychomycose

L’usage régulier d’un vernis antifongique pourrait éviter la récidive de l’onychomycose.

Il est fréquent au cours des onychomycoses correctement traitées que des récidives surviennent selon un mécanisme le plus souvent non identifié. S’agit-il de la résurgence de l’agent fongique en cause qui n’aurait pas été totalement détruit par le traitement ou s’agit-il d’une recontamination ?
Quoi qu’il en soit,  des dermatologues islandais ont évalué dans une étude monocentrique, l’intérêt de l’application d’un vernis à base d’amorolfine dans la prévention de la rechute d’une onychomycose. Cinquante-deux sujets qui avaient souffert d’une onychomycose prouvée mais étaient apparemment guéris grâce à un traitement antifongique local et par voie systémique ont été répartis en 2 groupes : un groupe traité par vernis d’amorolfine appliqué toutes les 2 semaines pendant trois ans et un groupe non traité.
Des récidives sont survenues plus rapidement dans le groupe non traité et au terme des trois années de l’étude, 70 % des patients qui avaient bénéficié de la « prophylaxie » étaient toujours indemnes d’onychomycose contre seulement 50 % dans le groupe non traité. Les récurrences éventuelles ont été par ailleurs plus tardives dans le groupe traité que dans le groupe observationnel.
Cette étude, portant sur un petit effectif, semble néanmoins apporter des arguments en faveur de l’efficacité du traitement préventif des récidives de ces onychomycoses et sur la bonne tolérance de ce traitement préventif.


Dr Patrice Plantin

Sigurgeirssen B et coll. Efficacy of amorolfine nail lacquer for the prophylaxis of onychomycosis over 3 years.
JEADV 2010;24:910-5

29 sept. 2010

Réunion carte vitale, ven 8 octobre, 15h30 à Haguenau.

Suite au courrier de cet été, le SPAL et la CPAM organisent une réunion d'information concernant les obligations et les differentes possibilites dues à l'utilisation probable de la carte vital en cabinet.


Cette reunion aura lieu a la CPAM  de  HAGUENAU, 17 RUE DU MARCHE LE VENDREDI 08/10/2010  A 15H30   ET DURERA 1H 30.

L'interlocutrice de la CPAM sera madame Claudia  BOOS.
 
UNE COLLATION ENTRE COLLEGUES SUIVRA CETTE REUNION POUR QUE NOUS PUISSIONS ECHANGER NOS AVIS SUR LA TELETRANSMISSION.

CETTE REUNION CONCERNE TOUS LES PODOLOGUES QUI POURRONT SE LIBERER ET SOUHAITENT SE RENSEIGNER.

L'INSCRIPTION A CETTE REUNION EST INDISPENSABLE POUR PREVOIR L'INTENDANCE ET LA DOCUMENTATION. 

20 sept. 2010

18 août 2010

Avant-Pied.fr

Bienvenue sur « Avant-Pied.fr » !

Ce site a pour but de faciliter votre compréhension des diverses pathologies chirurgicales de l’avant-pied et de leurs traitements : hallux valgus ou « oignon », hallux rigidus, griffes d’orteils, œil de perdrix, névrome de Morton...
Sont donc exclues les affections dermatologiques et tumorales.........

30 juil. 2010

Traitement des onychomycoses : causes des échecs ?

Une équipe de dermatologues islandais fait part de ses constatations en matière  d’échec des traitements d’onychomycoses avérées. Dans une étude portant sur 199 patients traités soit par cure continue de terbinafine soit par cure intermittente, une évaluation clinique et mycologique a été réalisée au cours du traitement et 72 semaines après son initiation.
Il ressort de cette étude que chez les sujets présentant une atteinte matricielle et une pousse unguéale lente, on obtient moins souvent la guérison clinique et mycologique de l’onychomycose. L’atteinte latérale de l’ongle est également un facteur d’échec du traitement. Enfin, les malades, chez qui on observe des dermatophytomes (agglomérats de kératine sous unguéal riches en dermatophytes), ont également moins de chance de guérir de leur onychomycose.
Globalement, les hommes qui ont des antécédents d’onychomycose déjà traitée et les patients âgés sont ceux pour lesquels la probabilité de guérison de l’infection fongique est statistiquement la plus faible.
Enfin, la positivité persistante des cultures après 24 semaines de traitement est un signe prédictif d’échec définitif du traitement. Ces différents facteurs pronostiques péjoratifs étaient en fait déjà connus mais cette étude confirme leur valeur prédictive négative sur une série assez homogène de près de 200 patients.



Dr Patrice Plantin

Sigurgeirsson B et coll. : Prognostic factors for cure following treatment of onychomycosis. J Eur Acad Dermatol Venereol., 2010; 24: 679-84

22 juil. 2010

Callosités aux pieds : 1 français sur 3 en souffre

Callosités aux pieds : 1 français sur 3 en souffre

Reckitt met la main sur les préservatifs Durex pour 3 milliards d'euros

Londres (awp/afp) - Le fabricant britannique de produits d'entretien et de médicaments Reckitt Benckiser va se renforcer dans la santé et les soins de la personne en rachetant SSL, maison mère des préservatifs Durex et des chaussures Scholl, pour pas moins de 3 milliards d'euros.
Reckitt a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec SSL, qui prévoit le lancement d'une offre publique d'acquisition amicale sur ce dernier, au prix total de 1171 pence par action, payable entièrement en numéraire.
Ce prix représente une prime de 33% par rapport au cours de clôture de SSL précédant l'annonce de cet accord, et valorise l'entreprise acquise à 2,54 milliards de livres, soit environ 3 milliards d'euros, ont précisé les deux groupes dans un communiqué.
Cette transaction va permettre à Reckitt de faire tomber dans son escarcelle deux marques mondiales très bien établies, de quoi permettre au lessivier de gonfler de 36% l'activité de sa division santé et soins de la personne, la portant à 2,8 milliards de livres par an. Ce segment représentera désormais le tiers de son activité totale.
En effet, comme l'a souligné son acquéreur, Durex est "la plus grande marque mondiale de préservatifs".
Durex, acronyme en anglais de "durabilité, fiabilité et excellence", dit fabriquer 30% des préservatifs en latex vendus sous marque dans le monde, et a élargi ces dernières années sa gamme à des produits visant au "bien-être sexuel", comme des lubrifiants à effet chauffant ou des anneaux vibrants.
Scholl, qui fabrique quant à lui une vaste gamme de sandales, chaussures et autres semelles orthopédiques, se présente comme le "numéro un des soins des pieds dans de nombreux marchés".
Reckitt s'est dit persuadé qu'il serait en mesure d'accélérer la croissance des deux marques acquises, grâce à son vaste réseau de distribution international.
Le groupe britannique compte déjà dans son catalogue une multitude de marques très connues, distribuées dans plus de 180 pays, dont Calgon, Veet, Air Wick, Baranne, Destop, Woolite, Clearasil, Nurofen ou Strepsils.
De plus, avec le rachat de SSL, il espère dégager 100 millions de livres d'économies par an à compter de fin 2012. Et l'opération aura un effet positif immédiat sur ses résultats, hors frais de restructuration.
Cette transaction a été applaudie à la Bourse de Londres. Reckitt Benckiser a grimpé de 3,45% à 3300 pence, dans un marché en hausse de 1,46%, tandis que SSL s'envolait de 33,45% à 1177 pence, s'installant ainsi juste au-dessus du prix proposé par Reckitt.
D'après les analystes, cette acquisition permettra à Reckitt de se développer dans des catégories de produits aux marges et à la croissance plus élevées que les produits ménagers, qui constituent son coeur d'activité.
Le groupe britannique ne fait d'ailleurs ainsi qu'accélérer une stratégie entamée il y a plusieurs années.
Il avait acquis coup sur coup son compatriote BHI (Nurofen, Clearasil et Strepsils), pour deux milliards de livres, en 2006, puis, deux ans après, le groupe américain Adams Respiratory Therapeutics, fabricant du Mucinex, l'expectorant le plus vendu aux Etats-Unis, pour 2,3 milliards de dollars.
Enfin, relevait Serena Jian, analyste au cabinet Euromonitor International, "le groupe va aussi bénéficier de l'expansion de SSL en Chine et en Russie, alimentant du coup sa croissance future dans les pays émergents".
rp
(AWP/21 juillet 2010 18h28)

6 juil. 2010

Que boire pour lutter contre la déshydratation ?

E-santé, semaine du 5 juillet, www.e-sante.fr
Pour une bonne hydratation de l'organisme, que faut-il boire ou ne pas boire en période de forte chaleur ? Telle est la question à laquelle E-santé s'emploie à répondre cette semaine. Les boissons alcoolisées sont à proscrire car l'alcool favorise la déshydratation. Les boissons à forte teneur en caféine (café, thé, cola) ou très riches en sucre sont aussi à éviter car elles sont diurétiques. L'idéal est de boire de l'eau, à raison d'un litre et demi à deux litres par jour. Il faut boire régulièrement tout au long de la journée, et sans attendre d'avoir soif. En cas de fortes chaleurs, il est recommandé de privilégier les aliments riches en eau comme les fruits (melon, pastèque, fraises, pêches, agrumes...) et les crudités (concombre, radis, tomates, courgettes...).
Si l'on manque d'appétit, il faut fractionner les repas pour aider l'organisme à se recharger en sels minéraux. Les personnes âgées sont particulièrement à risque de déshydratation. Elles n'ont pas toujours de sensation de soif et doivent garder à l'esprit ce repère : boire au minimum l'équivalent de 8 verres d'eau par jour et atteindre idéalement 13 à 14 verres d'eau par jour. Il leur faut boire des eaux moyennement minéralisées par exemple en mélangeant « une eau gazeuse (fortement minéralisée) avec de l'eau du robinet». Enfin, il faut éviter de boire ou manger trop froid car ce qui est glacé atténue plus rapidement la sensation de soif. Enfin, les personnes n'appréciant pas l'eau nature peuvent multiplier les autres sources de liquides comme des soupes froides, des compotes de fruits, des sorbets, des jus de fruits, des yaourts.

29 juin 2010

Cotisations maladies abusives : la FNP dénonce l’attitude des Urssaf et des caisses

L’UNCAM et la Fédération Nationale des Podologues ont signé le 18 décembre 2007
une  convention  nationale  destinée  à  organiser  les  rapports  entre  les  pédicures-
podologues et l’Assurance maladie.
Les  parties à  la convention  ont  déterminé  les  conditions dans  lesquelles les  caisses
d’assurance maladie participent au financement des cotisations sociales dues par les
pédicures-podologues libéraux conventionnés.
La loi de 2004 portant  réforme  de l’assurance  maladie a modifié le calcul de l’assise
de   la   participation   des   caisses   aux   avantages   conventionnés   sur   le   revenu
conventionné  et  non  plus  sur  l’activité  conventionnée  qui  s’applique  à  tous  les
professionnels de santé.
La  convention  signée  entre  l’UNCAM  et  la  FNP  a  permis  de  “lisser”  sur  3  ans
l’augmentation  qui  en  résulte  pour les  pédicures-podologues.  C’est  un  avantage
très important pour les  pédicures-podologues qu’ils n’auraient pas obtenu sans la
convention.
Les  professionnels  ont  reçu  leurs  avis  de  cotisation  URSSAF  pour  les  cotisations
maladie pour  l’année N-2   et  ont  constaté qu’il  leur était  réclamé, dans  la majorité
des cas, des montants exorbitants.
Après analyse d’un grand nombre de dossiers, il s’avère que les différentes caisses et
les Urssaf n’ont pas pris en compte les mesures définies dans la convention, à savoir
une prise en charge dégressive par les caisses sur 3 ans.
Ainsi,  un  grand  nombre  de  caisses  et  d’Urssaf  réclament-elles  le  paiement  de  la
totalité des cotisations, au mépris de l’accord conventionnel passé entre l’UNCAM
et la FNP.
Cette  situation  est  totalement  inacceptable  et  la  FNP,  comme  ses
syndicats régionaux, s’y opposent avec la dernière énergie.
La Fédération  vient de  saisir les  Urssaf et les  Caisses des  secteurs où  les situations
iniques ont été constatées (car dans certaines régions, les accords conventionnels ont
été  respectés et il n’y a pas de plaintes de professionnels). Un courrier  recommandé
leur  fait  sommation de revoir  sans  délai  le  calcul  des  cotisations fallacieuses qui
portent un préjudice considérable aux pédicures-podologues victimes.
La  Fédération  a  mis en  garde les  Urssaf et  caisses concernées  contre  tout  refus de
réexamen  des  situations  qui  leur  seront  présentées  et  des  plaintes  qui  leur  seront
notifiées. Tous les moyens de pression et de droit seront utilisés par la  Fédération
Nationale  des Podologues  pour les  contraindre à  faire  justice  aux demandes  des
professionnels.
La  Fédération  a  saisi le  directeur  général  de  l’UNCAM,  le directeur  de l’ACOSS  et
obtenu une réunion avec le RSI le 18 juin.
La Fédération se tient à la  disposition de ses adhérents pour les défendre, par tous
moyens, dans tous recours, de quelque nature que ce soit, qu’ils pourraient subir de
la part des Urssaf et des caisses. Ils bénéficieront de l’assistance syndicale la plus large
pour défendre leurs intérêts.

23 juin 2010

Bilan diagnostic podologique initial

Rappel : Un petit lien pour télécharger les fiches bilan initial & de synthèse pour les soins conventionnés

Formation Examen podobarométrique

La formation Examen Podobarométrique du  1 et 2 octobre prévue à Strasbourg est annulée et repoussée à l'an prochain ( 2011)

Traitement hallux valgus, metatarsalgie, orteils en griffe

3 juin 2010

Bureau de la FNP à Strasbourg

le Bureau de la FNP se déroulera à Strasbourg le vendredi 17 décembre 2010.
à l'issue du bureau, les adhérents sont invités à échanger avec le Pt de la FNP sur
tous les problèmes de la profession de 17 à 18 h.

Les semelles orthopédiques ne permettent pas de prévenir les douleurs dorsolombaires

Question clinique 
Quelle est l’efficacité des semelles orthopédiques pour la prévention et le traitement des douleurs non spécifiques au bas du dos?  

Résultats 
Prévention : Comparativement à l’absence d’intervention ou à des semelles orthopédiques simulées (placebo), les semelles de chaussures orthopédiques régulières ou sur mesure ne sont pas efficaces pour prévenir les douleurs dorsolombaires non spécifiques.
Traitement : Les résultats des essais cliniques retenus dans cette revue sont peu probants concernant l’efficacité des semelles orthopédiques pour traiter ces dorsalgies.
Il y a donc peu de preuves selon lesquelles les semelles orthopédiques peuvent contribuer à diminuer ces douleurs. Il y a également peu de preuves selon lesquelles ces semelles peuvent déplacer la douleur du bas du dos vers les membres inférieurs.

Mise en garde 
La moitié des essais étaient de faible qualité (interventions hétérogènes, critères d’évaluation hétérogènes, mauvaise qualité du double insu et piètre communication des résultats). Aucune donnée n’est disponible concernant le traitement et la prévention de ces douleurs à long terme. La durée la plus longue d’un essai était de 14 semaines.

Contexte 
Les douleurs dorsolombaires non spécifiques constituent l’un des problèmes de santé parmi les plus courants dans le monde industrialisé. Environ 60 à 85 % de la population sera affligée de douleur au bas du dos à un moment de sa vie. Les essais en laboratoire suggèrent que l’utilisation des semelles orthopédiques pourrait s’avérer bénéfique pour prévenir et traiter ces douleurs grâce à leur capacité à absorber le choc lorsque le pied se pose sur le sol et à supporter le pied afin d’en assurer un alignement approprié. Ces données ne sont pas corroborées en clinique.

Sources

Sahar T et al. Insoles for prevention and treatment of back pain. Cochrane Database of Systematic Reviews, 2007, Issue 4. Article No. CD005275. DOI: 10.1002/14651858.CD005275.pub2
Cette revue de littérature a retenu 6 essais cliniques impliquant 2.317 participants.


*Informations  additionnelles 
Aucune.

Les orthèses de pied personnalisées sont efficaces contre la douleur due au pied creux

Question clinique 
Est-ce que les orthèses de pied personnalisées réduisent la douleur associée au pied creux?  

Résultats 
Un essai clinique a montré que les orthèses de pied personnalisées peuvent redistribuer la pression sur la plante du pied et réduire la douleur d’environ 75% (comparativement aux orthèses placebo). Une amélioration significative de la fonction du pied a été observée de même qu’une amélioration du fonctionnement physique. En termes d’effets indésirables, aucune différence n’a été observée entre les deux groupes. La douleur et la fonction du pied ont été mesurées à l’aide d’un questionnaire validé (100-point Foot Health Status Questionnaire), et le fonctionnement physique a été évalué à l’aide d’un autre questionnaire validé (SF-36 Medical Outcomes Short Form).  

Mise en garde 
Uniquement un essai portant sur les orthèses de pied personnalisées a satisfait aux exigences des critères d’inclusion de cette revue de littérature sur les interventions relatives au pied creux. La période de suivi des patients était seulement de trois mois.  

Contexte 
Le pied creux a une prévalence d’environ 10% (étiologies: congénital, idiopathique, maladie neuromusculaire ou post-traumatique). On estime qu’environ 60% des personnes aux prises avec un pied creux souffrent de douleur chronique au pied à un moment donné de leur vie.  

Sources
Burns J et al. Interventions for the prevention and treatment of pes cavus. Cochrane Database of Systematic Reviews, 2007, Issue 4. Article No. CD006154. DOI: 10.1002/14651858.CD006154.pub 2.
Cette revue de littérature a retenu 1 essai clinique impliquant 154 patients.


*Informations additionnelles
Le pied creux est une déformation du pied qui est caractérisée par une cambrure plantaire exagérée (pes cavus).

Remplacement

Diplomée de l'Institut de Formation de Pédicurie-Podologie de Toulouse, je suis à la recherche de remplacements dans la région Alsace et plus particulièrement dans le Bas-Rhin.

cliquer ici pour envoyer un mail 

Dent R Med

Où trouver des cordons pour réparer sa turbine ou sa PAM ?

C'est par là : http://www.dentrmed.com/?page=sfa&sfa=79

1 juin 2010

Elections à la CARPIMKO 2010

Chère Consœur, Cher Confrère,

Vous venez ou vous allez recevoir le "matériel de vote" pour participer à l'élection d'un administrateur de notre profession à la CARPIMKO. Dans le contexte d'incertitude si ce n'est de menace pour nos retraites, ce scrutin est crucial.

Avec les élus des syndicats des autres professions paramédicales, je me bats depuis des années pour améliorer notre situation. C'est une bataille de tous les instants que le conseil d'administration de la CARPIMKO mène pour sauvegarder nos acquis et obtenir les avantages supplémentaires, légitimes, que nous réclamons.
Le dossier des retraites correspond pour moi à un investissement total depuis plusieurs années et je souhaite poursuivre cette tâche à votre service. J'ai la confiance des autres professions et j'ai ainsi été élu vice-président de la CARPIMKO.

C'est pourquoi, je m'adresse à vous d'une façon directe pour souligner l'importance de votre vote, par correspondance, avant le 22 juin.
Afin que vous puissiez disposer de tous les éléments d'appréciation sur notre bilan, mon action personnelle, et sur le programme que je souhaite défendre, je vous donne rendez-vous sur la page internet suivante : http://electionscarpimko2010.blogspot.com.
Tout y est abordé avec transparence et cela vaut la peine que vous y consacriez quelques minutes.

Je voudrais aussi que vous puissiez répondre au sondage présenté sur l'âge auquel vous comptez personnellement partir à la retraite car nous avons besoin de ces informations.
Si vous souhaitez, enfin, apporter un témoignage de soutien ou  poser une question, n'hésitez pas à répondre à ce mail.

Vous pouvez aussi nous rejoindre sur la page Facebook de la campagne :
Elections à la CARPIMKO 2010 - Pédicures-Podologues

N'oubliez pas : la retraite est un dossier essentiel et vous devez poster votre enveloppe T pour voter le plus rapidement possible et avant le 22 juin.

Confraternellement

Bruno SALOMON

PS : Il est de l'intérêt commun que l'importance de ces élections soit connue de tous. Aussi, je vous demande une contribution forte : pourriez vous d'ici demain renvoyer ce mail à TOUS les podologues dont vous avez l'adresse mail. Vous rendez service à la profession et vous leur rendez service. Je compte sur vous !

26 mai 2010

Les 6 gestes de base - Croix-Rouge française

Les 6 gestes de base - Croix-Rouge française

LeTraitement de l'hallux valgus par technique mini-invasive

Traitement de l'hallux valgus par technique mini-invasive :

cliquer sur le lien pour plus d'infos.

Pour une meilleure prise en charge des onychomycoses




Pour une meilleure prise en charge des onychomycoses





L’onychomycose est une pathologie fréquente puisque elle concerne 6 à 9 % de la population générale, atteignant essentiellement l’adulte avec une prévalence de 30 % après 70 ans. Les conséquences esthétiques, la crainte de la contagion, la gêne fonctionnelle et éventuellement la douleur retentissent sur la qualité de vie et sont les principaux motifs de consultation. Si des médicaments efficaces sont disponibles, la prise en charge thérapeutique doit reposer sur un diagnostic clinique et mycologique précis, prendre en compte le coût du traitement et même dans certains cas poser la question de l’abstention thérapeutique. C’est dans ce contexte que des recommandations ont été édictées pour une approche raisonnée des onychomycoses.

Diagnostiquer une onychomycose

L’atteinte clinique d’un ongle ne correspond à une onychomycose que dans 18 à 50 % des observations selon les séries, les diagnostics différentiels étant les traumatismes (parfois favorisés par des déformations de l’avant pied, chevauchement des orteils, orteils en marteau), certaines dermatoses au premier rang desquels le psoriasis, mais aussi le lichen, la pelade, exceptionnellement une érythrodermie. Dans certains cas, il faut savoir évoquer une maladie systémique (sarcoïdose, dysthyroïdie) et ne jamais omettre la possibilité d’un processus tumoral (onychodystrophie totale monodactylique).

De nombreux facteurs favorisants ont été identifiés, différents selon les espèces en cause en particulier certaines activités sportives et professionnelle supposant le contact avec l’eau et le port de chaussures « hermétiquement » fermées. Les ongles psoriasiques sont volontiers colonisés par les dermatophytes, ce qui complique encore le diagnostic différentiel. L’existence d’un hallux valgus est également un contexte favorable au développement d’une onychomycose à dermatophytes, de même que les troubles trophiques des membres inférieurs chez les sujets âgés.

Diabète, dysimmunité, microtraumatismes sont aussi des éléments facilitant l’atteinte de l’ongle par les agents mycosiques quels qu’ils soient. Enfin, en ce qui concerne les infections à Candida, elles sont retrouvées plus fréquemment au niveau des mains chez les femmes et dans certaines professions (maladie professionnelle 77).
Ne pas faire l’impasse sur le prélèvement mycologique

La première des recommandations sur la prise en charge des onychomycoses insiste sur la nécessité, avant tout traitement, d’une analyse mycobactériologique systématique d’un prélèvement de l’ongle atteint, réalisée par un laboratoire expérimenté dans ce type d’investigations afin de minimiser le risque de résultats faussement négatifs, qui posent toujours un problème prégnant en matière de diagnostic biologique des onychomycoses.

Le prélèvement est une étape essentielle et doit être fait sur des ongles propres et brossés, au moins trois mois après la fin d’un traitement local ou systémique avec une technique rigoureuse (découpage ou grattage de la tablette, recueil des débris kératosiques sur le lit unguéal). L’examen direct peut confirmer rapidement la nature mycosique de l’affection et orienter vers le type d’agent en cause, que seule la culture peut néanmoins précisément identifier dans un temps variable (quelques jours pour les moisissures et levures, trois semaines pour les dermatophytes). Plus de 90 % des prélèvements positifs des ongles des orteils concernent des infections à dermatophytes, tandis qu’aux ongles des doigts, l’étiologie est partagée entre dermatophytes et levures.

L’identification de dermatophytes et de colonies de Candida albicans (qui ne sont pas normalement présents sur la peau saine), quel qu’en soit le nombre signe l’onychomycose. En revanche l’interprétation est plus difficile quand il s’agit d’autres types de Candida (C. parapsilosis, C. guillermondii…présents normalement sur la peau saine, C. krusei, C. tropicalis, présents dans certains produits alimentaires). Si le nombre de colonies est important, on peut conclure à la colonisation d’une onychopathie, dans le cas contraire il ne faut pas en tenir compte.

De même des moisissures sont fréquemment retrouvées au niveau de la peau et de la kératine de l’appareil unguéal sans effet pathogène. Seule la présence d’une moisissure en culture pure sans dermatophyte avec un aspect évocateur à l’examen direct (filaments) peut orienter vers le diagnostic d’onychomycose à moisissures mais un second prélèvement, encore une fois adressé à un laboratoire spécialisé doit confirmer le diagnostic en retrouvant les mêmes résultats.

Dans tous les cas, les difficultés de l’examen mycologique et le petit nombre de laboratoires spécialisés incitent à recommander de renouveler l’examen lorsqu’il y a une discordance entre l’aspect clinique et le résultat négatif des cultures.




Réponses cliniques et/ou mycologiques aux différents traitements proposés


Les moyens thérapeutiques

Quatre médicaments topiques sont proposés dans les onychomycoses. Les deux solutions filmogènes à base de ciclopirox 8 % (Mycoster® vernis) et d’amorolfine 5 % (Loceryl®) diffusent dans la tablette avec une rémanence de 7 à 14 jours. Leur efficacité clinique et mycologique en monothérapie varie de 30 à 60 %. Le bifonazole à 1 % associé à l’urée à 40 % appliqués sous occlusion pendant 24 heures (Amycor onychoset®) a l’avantage de ramollir la tablette dont le délitement est obtenu en une à trois semaines. Le relais est pris alors par Amycor® crème jusqu’à la repousse de l’ongle : la guérison mycologique est obtenue dans 50 à 60 % des observations (voir graphique). Cette approche s’intègre bien dans les recommandations qui stipulent de réduire, avant tout traitement, la zone unguéale parasitée par un découpage de la tablette ou par meulage.

La lotion dermique d’amphotéricine B est active sur le Candida et la plupart des moisissures in vitro mais ne pénètre pas la tablette et ne peut donc être appliquée sur le lit unguéal qu’après découpage de la tablette.

Parmi les médicaments systémiques disponibles, la griséofulvine (Griséfuline®) n’est active que sur les dermatophytes (efficacité à un an inférieure à 40 %), le kétoconazole (Nizoral®), actif sur les dermatophytes et les levures est d’emploi limité du fait de son hépatotoxicité, l’itraconazole (Sporanox®) et le fluconazole (Triflucan®), actifs sur les agents des onychomycoses, n’ont pas l’AMM en France dans cette indication.
C’est actuellement la terbinafine (Lamisil®) qui est le traitement systémique de choix car le plus efficace et le seul fongicide sur les dermatophytes (fongistatique sur la plupart des Candida). Le taux de guérison se situe entre 50 et 80 %. La durée du traitement est de 3 à 6 mois pour les ongles de pied, 6 semaines à 3 mois pour ceux des mains.
Les indications

Les onychomycoses ne guérissent pas spontanément et l’absence de traitement entraîne un risque de dissémination et de contamination. Mais on peut ne pas traiter en l’absence de demande ou en cas de dystrophie associée ou encore de risque d’interaction médicamenteuse. En revanche le traitement s’impose chez le diabétique et l’artéritique.

Les modalités recommandées sont les suivantes :

- En cas d’atteinte distolatérale isolée avec onycholyse : élimination dans un premier temps de la zone infectée par meulage ou découpage de la tablette ou mieux Amycor onychoset®, puis traitement local par Amycor® crème ou solution filmogène lorsque l’atteinte distale est limitée.
- En cas d’atteinte plus importante (voire matricielle), association de Lamisil® et d’une solution filmogène. Ce dernier protocole sera également suivi dans les leuconychies proximales.
- Pour les leuconychies superficielles, grattage puis solution filmogène peuvent suffire.
- En cas d’onycholyse, il faut procéder à un découpage de la tablette puis application d’un antifongique local.
- Le périonyxis candidosique d’un seul doigt peut être traité par voie locale (Mycoster®, imidazolés, Fungizone®) mais une atteinte multiple réclame un traitement systémique (Nizoral®).
- La colonisation d’une onychopathie est l’indication d’un traitement local.
- Enfin l’onychomycose à moisissure réclame, après réduction de la zone infectée, un traitement local par Fungizone® ou encore Loceryl® ou Mycoster® vernis.

Il est recommandé de revoir le patient à trois mois de traitement dans les onychomycoses à dermatophytes. L’appréciation de la guérison est clinique. Les facteurs d’échec et de récidive sont nombreux : mauvaise diffusion des antifongiques du fait d’une hyperkératose, d’une onycholyse, interruption trop précoce du traitement en cas de pousse lente des ongles, recontamination à partir de lésions dermatophytiques non traitées, mauvais choix d’antifongique et persistance des facteurs favorisants.

Quoi qu’il en soit l’instauration de mesure de prévention des récidives est essentielle : séchage soigneux des pieds et espaces interdigitaux, protection par des chaussures adaptées au contact des sols des piscines, des douches communes, des gymnases, décontamination des chaussures par des poudres antifongiques, hygiène rigoureuse, coupage des ongles court, application hebdomadaire d’un imidazolé ou mensuelle de terbinafine sur les pieds.



Dr Marie-Line Barbet


Onychomycoses / Modalités de diagnostic et prise en charge Ann Dermatol Venereol., 2007 ; 134 : 5S7-16.

8 avr. 2010

FCC

La session de FCC se deroulera bien les ven 23 et sam 24 avril 2010 au CEED à Strasbourg de 9h à 17h.

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