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16 févr. 2011

Les premières prothèses étaient égyptiennes

Agence France-Presse
Paris
Deux faux gros orteils, dont l'un retrouvé sur une momie égyptienne, pourraient être les premières vraies prothèses ayant existé, selon des scientifiques qui ont demandé à des volontaires de vérifier le bon fonctionnement de répliques de ces objets rares.
Ces deux prothèses égyptiennes d'orteils datant de plus de 600 ans avant JC portent des traces d'usage, signes qu'elles avaient été portées et ne servaient pas seulement à restaurer l'intégrité corporelle des momies, selon une étude publiée lundi par la revue médicale britannique The Lancet.
Jacqueline Finch (du Centre biomédical d'égyptologie de l'Université de Manchester en Grande-Bretagne) montre qu'une prothèse en bois et cuir conservée au Musée égyptien du Caire et un autre orteil artificiel exposé au British Museum de Londres ont réellement aidé leurs propriétaires à marcher.
«Le gros orteil doit porter environ 40% du poids du corps», souligne-t-elle précisant qu'il joue aussi un rôle important dans la propulsion vers l'avant.
Le Dr Finch a recruté deux volontaires amputés de leur gros orteil droit afin de tester à l'usage des répliques exactes de ces deux prothèses: l'une possédant deux parties articulées en bois et une troisième vraisemblablement en cuir, et l'autre réalisée en cartonnage, une sorte de papier mâché collé et recouvert de plâtre peint. Cette seconde prothèse est appelée «Gros orteil de Greville Chester» en l'honneur du collectionneur qui a permis au British Museum de l'acquérir en 1881.
«Les répliques des deux anciens faux orteils égyptiens se sont très bien comportées», explique Mme Finch qui a précisé que les deux volontaires portaient des sandales égyptiennes pour ces tests.
Un des volontaires a été capable de marcher particulièrement bien avec la prothèse en cartonnage comme avec celle en bois, et les deux volontaires ont jugé «particulièrement confortable» le design de la prothèse articulée en bois, selon l'étude.


Leur démarche a pu être analysée grâce à des caméras et des capteurs de pression disposés sur leur parcours.
«Mes résultats suggèrent que ces deux formes étaient capables de fonctionner en remplacement de l'orteil perdu et qu'elles peuvent alors être considérées comme des prothèses», conclut le Dr Finch.
Les premiers pas de cette branche de la médecine seraient donc à mettre au crédit des anciens Égyptiens. La science des prothèses aurait, selon Mme Finch, commencé à émerger dans la vallée du Nil, plusieurs siècles avant la création d'une jambe artificielle datant d'environ 300 ans avant JC, trouvée dans une riche sépulture romaine à Santa Maria di Capua et considérée jusque-là comme la plus ancienne prothèse fonctionnelle connue.

11 févr. 2011

Lucy avait une voûte plantaire, selon une étude

WASHINGTON (AP) — La célèbre Lucy, longtemps considérée comme le plus vieil hominidé connu, avait des pieds similaires à ceux de l'homme moderne et devait ainsi être à l'aise au sol, selon une étude publiée vendredi dans la revue "Science".
Une équipe de chercheurs a étudié un os du pied appartenant à un congénère de Lucy. Leurs travaux ont montré que ces australopithèques étaient capables de se tenir debout.

Vieux d'au moins trois millions d'années, le fossile de Lucy, découvert en 1974, ne contenait aucun os de pied. Les chercheurs se sont demandés si elle marchait comme l'homme moderne et si elle vivait à la fois au sol et dans les arbres.
La nouvelle étude suggère que Lucy et les autres Australopithecus afarensis "étaient vraiment de type humain" et vivaient au sol, souligne Carol Ward, de l'université du Missouri, co-auteure des recherches.

L'os étudié, un métatarse, a été découvert à Hadar en Ethiopie. Il montre que les A. afarensis possédaient une voûte plantaire comme l'homme moderne, alors que les singes ont des pieds plus souples capables de saisir les branches des arbres.

C'est une étape importante de l'évolution, explique Mme Ward dans un entretien à l'Associated Press. "Cela montre que notre lointain ancêtre marchait comme nous", dit-elle. "Maintenant que nous savons que Lucy et sa famille avaient des voûtes plantaires, cela change une grande partie de ce que nous savons sur eux, sur leur habitat, leur nourriture et leur manière d'éviter les prédateurs."

"Le développement de la voûte plantaire a été un changement fondamental vers la condition humaine, car cela signifie cesser d'utiliser le gros orteil pour saisir les branches et indique que nos ancêtres ont abandonné la vie dans les arbres pour vivre au sol", ajoute-t-elle.

L'étude ne signifie pas qu'A. afarensis ne grimpait pas aux arbres, estime Richard Potts, un responsable du muséum national d'histoire naturelle de la Smithsonian Institution qui n'a pas participé aux recherches. C'était probablement une créature très adaptable, qui utilisait les arbres mais était à l'aise au sol, selon M. Potts. AP
lma/v722

2 févr. 2011

Le Couarail des podos Lorrains!
Vous étes invités à nous rejoindre pour une rencontre informelle autour d'un verre ou d'un plat le 5 avril 2011 . C'est place Stan au Foy à 20h comme d'habitude...
Sylvie

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