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5 déc. 2011

prochain couarail des podos Lorrains

Le couarail des podos Lorrains est prévu pour le Jeudi 19 janvier 2012 !
Retrouvons nous au Foy place Stan à 20h pour échanger en toute convivialité ....
Comme toujours faites passer l'info
Sylvie Karst

10 nov. 2011

Pourquoi ne pas essayer le sparadrap pour traiter les verrues ?

Pourquoi ne pas essayer le sparadrap pour traiter les verrues ?

A partir de l’observation d’une fillette présentant de nombreuses verrues traitées par simple occlusion à l’aide de sparadraps, conseillée par un dermatologiste, une équipe de pédiatres discute l’intérêt réel de cette approche au vu des données de la littérature.




A partir de différentes bases de données, ils ont retrouvé six publications dont deux concernaient des essais randomisés contrôlés ayant évalué de façon correcte l’effet du sparadrap dans le traitement des verrues virales de l’enfant. Une troisième étude menée sur des adultes a également été identifiée..



La fréquence des verrues varie de 4 % à 24 % et elles affectent préférentiellement le jeune âge. Les traitements de première ligne sont les topiques verrucides ou la cryothérapie. L’occlusion (sparadraps laissés en place pendant 7 jours pour des cycles de 6 à 8 semaines) a pu en effet être proposée en seconde ligne, le mécanisme d’action (stimulation de l’immunité locale liée à l’irritation) de cette approche restant débattu.



Bien que les deux essais pédiatriques suggèrent des différences statistiquement significatives dans l’évolution des verrues sous occlusion par sparadrap en terme de guérison à deux mois pour l’une (par rapport à la cryothérapie) ou de réduction du diamètre (de 4 mm à 3,4 mm !) pour l’autre (par rapport à un placebo, c'est-à-dire une bande de coton), le bénéfice clinique reste cautionnable.



Il apparaît donc que l’on manque d’arguments « basés sur des preuves » pour recommander l’occlusothérapie dans le traitement des verrues mais, comme le remarquent les auteurs de ce travail, à défaut d’être vraiment efficace, l’occlusion est relativement anodine et mérite parfois d’être essayée avant d’avoir recours à des traitements inconfortables et douloureux. Ou après que ceux-ci ont échoué !





Dr Patrice Plantin



Stubbings A et coll. : Wath is the efficacy of duct tape as a treatment for verruca vulgaris ? Arch Dis Child., 2011; 96: 897-9

Programme formations 2011

  • DERNIERE MINUTE : LA FORMATION DU SAMEDI 19 NOVEMBRE EST ANNULEE

19 oct. 2011

Poissons-pédicures: un risque d'infection possible

Poissons-pédicures: un risque d'infection possible

L’Agence de protection de la Santé britannique vient d’émettre un avis de mise en garde contre les Fish-pédicures. Des risques d'infection existent si les normes d'hygiène ne sont pas respectées. Des micro-organismes pathogènes peuvent être transmis de poisson à homme, de l'eau à l'homme ou d'homme à homme.

18 Octobre 2011 11h51
    L’Agence de protection de la Santé britannique demande de faire preuve de prudence devant le succès grandissant des Fish-pédicures en Grande-Bretagne. Selon elle, le risque de transmission de micro-organismes pathogènes n'est pas à exclure, en particulier lorsque les conditions d'hygiène ne sont pas correctement respectées. La transmission peut se produire soit entre les poissons, de l'espèce Garra Rufa, et le client, lorsque l'animal dévore sans relâche les peaux mortes de celui-ci, soit via les bactéries qui se trouvent dans l'eau du bain, soit enfin d'une personne à l'autre par l'intermédiaire de contacts avec l'eau, les bords du récipient ou les poissons.

    Recommandations
    Devant ce risque faible mais réel, l’Agence de protection de la Santé a fait des recommandations. Elle souhaiterait que les salons offrant ces soins suivent "des normes strictes de propreté", et s'assurent que l'eau est changée après chaque client. De plus, elle conseille de vérifier les conditions de santé des clients.

    Personnes à risque
    Certains individus devraient éviter ce type de pédicure, conseille l'Agence. Il s’agit des diabétiques, des gens souffrant de psoriasis ou encore de toute personne présentant un système immunitaire affaibli.

    Chez nous et à l’étranger
    Si dans de nombreux pays, comme la Belgique, les Fish-pédicures sont de plus en plus répandues, elles sont interdites dans certains états aux Etats-Unis ainsi qu'au Canada.

    source : http://www.rtl.be

    19 juil. 2011

    LE 112

    Les poissons ne font plus de pédicure à Vancouver

    Les poissons ne font plus de pédicure à Vancouver

    La Régie de la santé de l’île de Vancouver s’oppose à un traitement avec des Garra Rufa.
    Le spa Purple Orchid à Vancouver devra cesser d’offrir les pédicures de poissons Garra Rufa, rapporte CTV News.
    Le spa propose ce traitement à Duncan, au sud de Vancouver, avec des poissons qui sont importés de Turquie. Le tiers des revenus du centre dépend de cette pratique.
    Les clients plongent leurs pieds et leurs jambes dans un bassin rempli de petits poissons qui viennent grignoter les peaux mortes. Leur travail est facilité par le fait que l’eau ramollit la peau.
    Le spa affirme avoir eu l’accord de Santé Canada pour son ouverture en 2012, mais la Régie de la santé de Vancouver mentionne qu’il y a un risque d’infection par certaines bactéries comme le staphylocoque.
    Les autorités souhaiteraient que les poissons soient stérilisés comme d’autres instruments, mais c’est impossible à faire. On croit que les bactéries transportées par les poissons pourraient s’infiltrer dans des lésions sur la peau des clients, même dans certaines qui sont invisibles à l’œil nu.
    Les propriétaires de l’établissement risquent une amende de 25 000$ et une peine de prison de six mois s’ils continuent d'offrir le traitement.

    SOURCE : CANOE.CA

    18 juil. 2011

    Un oignon au pied, de quoi pleurer !

    Un oignon au pied, de quoi pleurer !


    L'hallux valgus est une déformation fréquente du pied, avec subluxation progressive de la première métatarsophalangienne (MTP1) par déviation métatarsienne médiane et latérale du gros orteil. Il s'accompagne d'une souffrance des tissus mous médians en regard de la MTP1 réalisant « l'oignon ». Au fil de l'évolution, les autres orteils, poussés par l'hallux, se déforment en griffe, avec modification des contraintes sur l'avant-pied, et métatarsalgies. De cause inconnue, il semble de transmission autosomique dominante à pénétrance variable avec une prévalence se situant entre 21-65 % et une prédominance féminine. Pourtant son retentissement reste mal connu, avec un traitement médical pauvre et peu efficace, conduisant souvent à proposer la chirurgie.
    Cette étude porte sur 2 831 sujets de plus de 55 ans, suivis prospectivement pendant 6 ans, afin de mieux connaître le retentissement de l'hallux valgus sur leur qualité de vie.
    Le diagnostic et la sévérité de la déformation de l'hallux valgus étaient réalisés par les patients eux-mêmes à partir d'un schéma représentant 5 stades de déformation, de 15° en 15° ; 36,3 % des participant déclaraient avoir un hallux valgus, confirmant sa forte prévalence, avec une majorité de femmes. Cette prévalence augmente avec l'âge.
    Le retentissement douloureux et fonctionnel étaient évalués par une échelle visuelle analogique (EVA douleur), la short form 36 (SF-36) et un indice algo-fonctionnel et esthétique spécifique du pied (Manchester Foot Pain and Disability FPDI).
    Le retentissement de l'hallux valgus est notable, avec une diminution du SF-36, du FPDI, après l'ajustement sur l'âge, le sexe, le niveau d'éducation, l'indice de masse corporel (p<0,001) Cette dégradation fonctionnelle et de la qualité de vie par l'hallux valgus résiste à l'ajustement sur la présence de lombalgies, gonalgies, de douleurs de hanche. De plus, ce retentissement est corrélé avec le stade de l'hallux valgus.
    Au total, cette étude met évidence pour la première fois sur une grande cohorte, le retentissement de l'hallux valgus. Pour les auteurs, cela légitime la correction chirurgicale de la déformation qu'il faut maintenant mieux évaluer. Il faut remarquer tout de même que cette étude n'a reposé que sur les aspects cliniques, sans évaluation radiologique de l'atteinte dégénérative et des autres déformations associées.
    Menz HB et coll. : Impact of hallux valgus severity on general and foot-specific health-related quality of life. Arthritis Care & Research. 2011; 63 : 396-404

    18/07/11
    (JIM)
    Dr Laurent Laloux

    22 juin 2011

    Le podologue participe à la prévention des chutes des personnes âgées

    Effectiveness of a multifaceted podiatry intervention to prevent falls in community dwelling older people with disabling foot pain: randomised controlled trial

    This article has been UnlockedFree via Creative Commons: OPEN ACCESS
    1. Martin J Spink, PhD candidate12,
    2. Hylton B Menz, professor1,
    3. Mohammad R Fotoohabadi, research officer1,
    4. Elin Wee, research officer1,
    5. Karl B Landorf, senior lecturer12,
    6. Keith D Hill, professor of allied health134,
    7. Stephen R Lord, senior principal research fellow56
    + Author Affiliations
    1. 1Musculoskeletal Research Centre, Faculty of Health Sciences, La Trobe University, Bundoora Victoria, Australia
    2. 2Department of Podiatry, Faculty of Health Sciences, La Trobe University, Bundoora, Victoria, Australia
    3. 3Division of Allied Health, Northern Health, Epping, Victoria, Australia
    4. 4Preventive and Public Health Division, National Ageing Research Institute, Parkville, Victoria, Australia
    5. 5School of Public Health and Community Medicine, University of New South Wales (UNSW), Sydney, NSW, Australia
    6. 6Neuroscience Research Australia, Randwick, Sydney, NSW, Australia
    1. Correspondence to: H B Menz h.menz@latrobe.edu.au
    • Accepted 18 April 2011

    Abstract

    Objective To determine the effectiveness of a multifaceted podiatry intervention in preventing falls in community dwelling older people with disabling foot pain.
    Design Parallel group randomised controlled trial.
    Setting University health sciences clinic in Melbourne, Australia.
    Participants 305 community dwelling men and women (mean age 74 (SD 6) years) with disabling foot pain and an increased risk of falling. 153 were allocated to a multifaceted podiatry intervention and 152 to routine podiatry care, with 12 months’ follow-up.
    Interventions Multifaceted podiatry intervention consisting of foot orthoses, advice on footwear, subsidy for footwear ($A100 voucher; £65; €74), a home based programme of foot and ankle exercises, a falls prevention education booklet, and routine podiatry care for 12 months. The control group received routine podiatry care for 12 months.
    Main outcome measures Proportion of fallers and multiple fallers, falling rate, and injuries resulting from falls during follow-up.
    Results Overall, 264 falls occurred during the study. 296 participants returned all 12 calendars: 147 (96%) in the intervention group and 149 (98%) in the control group. Adherence was good, with 52% of the participants completing 75% or more of the requested three exercise sessions weekly, and 55% of those issued orthoses reporting wearing them most of the time. Participants in the intervention group (n=153) experienced 36% fewer falls than participants in the control group (incidence rate ratio 0.64, 95% confidence interval 0.45 to 0.91, P=0.01). The proportion of fallers and multiple fallers did not differ significantly between the groups (relative risk 0.85, 0.66 to 1.08, P=0.19 and 0.63, 0.38 to 1.04, P=0.07). One fracture occurred in the intervention group and seven in the control group (0.14, 0.02 to 1.15, P=0.07). Significant improvements in the intervention group compared with the control group were found for the domains of strength (ankle eversion), range of motion (ankle dorsiflexion and inversion/eversion), and balance (postural sway on the floor when barefoot and maximum balance range wearing shoes).
    Conclusions A multifaceted podiatry intervention reduced the rate of falls in community dwelling older people with disabling foot pain. The components of the intervention are inexpensive and relatively simple to implement, suggesting that the programme could be incorporated into routine podiatry practice or multidisciplinary falls prevention clinics.
    Trial registration Australian New Zealand Clinical Trials Registry ACTRN12608000065392.

    8 juin 2011

    L’AFSSAPS suspend l’AMM de Nizoral

    L’Afssaps a décidé de suspendre l’autorisation de mise sur le marché de Nizoral® (kétoconazole) 200 mg, comprimé, dans la prise en charge des infections fongiques (provoquées par un champignon), en raison de sa toxicité pour le foie, plus fréquente et plus sévère qu’avec d’autres traitements antifongiques. Dans l’attente des conclusions de la réévaluation du bénéfice/risque de Nizoral® en tant qu’antifongique engagée au plan européen, l’Afssaps recommande aux patients actuellement traités par ce médicament de consulter leur médecin. Nizoral® restera disponible dans le cadre d’Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU) nominatives délivrées par l’Afssaps pour la prise en charge des patients atteints du syndrome de Cushing
     A LIRE
     

    11 mai 2011

    Annonce d'un dommage associé aux soins

    Information du patient

    Ce document HAS, qui s’inscrit dans la lignée du guide « Annoncer une mauvaise nouvelle » publié en 2008, traite de l’information des patients lorsqu’un événement indésirable survient au cours de la prise en charge.

    Annoncer à un patient qu’il a été victime d’un accident ou d’une erreur au cours d’un soin est un moment compliqué pour les professionnels de santé et qui s’accompagne le plus souvent d’une forte charge émotionnelle. La Haute Autorité de Santé a donc décidé d’élaborer un guide d’accompagnement pour les aider dans cette démarche.
    Ce guide poursuit trois enjeux principaux :
    • répondre aux attentes et aux besoins légitimes des patients
    • rassurer et accompagner les professionnels de santé dans cette démarche souvent difficile 
    Dans cette perspective, il participe à l’évolution culturelle des professionnels de santé dans le champ de l’information due aux patients..
    Élaboré avec des représentants de patients et d’usagers, des professionnels de santé et des représentants d’établissements de santé, ce guide est résolument ancré dans l’expérience de chacun d’entre eux tout en s’appuyant sur l’analyse de la littérature internationale.
    Date de mise à jour : 09 mai 2011

    9 mai 2011

    Cherche assistant(e)

    Recherche d'urgence d'un ou d' une podologue pour assistanat 1 ou 2 jours/ 
    semaine et pour un remplacement pour le mois de juillet prochain . agenda très chargé soins , orthèses , et domicile . cabinet indépendant avec possibilité de logement
    au 1er étage.
    Contact : par téléphone 0675505366 ou 0329368398 le soir ; par mail

    4 mai 2011

    QUESTIONNAIRE DN4 : un outil simple pour rechercher les  douleurs neuropathiques

    QUESTIONNAIRE DN4 : un outil simple pour rechercher les
    douleurs neuropathiques
    Pour estimer la probabilité d’une douleur neuropathique.

    21 avr. 2011

    Soirée information Carpimko

    le 9 Mai 2011 20h00 à LIPSHEIM 67640 Hôtel les Alizés, 9 r des Vosges, Bruno Salomon, le représentant des podologues à la CARPIMKO et membre de la Commission Nationale Paritaire de la Convention viendra vous entretenir sur toutes ces questions.

    Réunion, gratuite pour les syndiqués à jour de cotisation, participation aux frais de 70 euros pour les non syndiqués.
    Inscriptions auprès du SPAL.

    societe ATD

    Assistance Technique Dentaire
    anciennement M Zugfall
    nous invite le 5 -6 mai
     9a rue du 14 juillet
    67980 hangenbieten dans son nouvel espace de présentation de matériel dentaire.

    réponse av le 27 avril
    tel 03 88 68 4830
    info@atd-est.com

    11 avr. 2011

    Observatoire de la Santé du Pied

    Bonjour,

    Vous avez été informé à plusieurs reprises de la mise en place, par
    l'UFSP, de l'Observatoire de la Santé du Pied. Cette initiative revêt
    une grande importance car elle va permettre à l'UFSP de publier chaque
    année des référentiels sur l'état de santé de différentes catégories
    de la population. Ces référentiels ont vocation à être relayés tous
    les ans à la même époque par les médias, améliorant ainsi notre
    notoriété et notre image.
    Ils seront aussi du plus grand intérêt pour les pouvoirs publics, les
    autres professions de santé et les associations de patients. Les
    conclusions de ces référentiels et leur évolution au fil des années
    devraient déboucher sur des actions concrètes et contribuer à la
    valorisation du savoir faire des podologues.
    C'est pourquoi, votre contribution est essentielle.
    Ces documents de bilan d'examen concernent :
    - tous les publics
    - les enfants de 4 à 6 ans
    - les jeunes sportifs
    - les porteurs de chaussures de sécurité.
    Les deux premiers sont d'usage courant et les deux autres en fonction
    d'examens plus spécifiques. Lors du dépistage des 18 et 21 mai, il est
    donc important de les utiliser et de les remplir chaque fois que
    possible intégralement, sans ajout, ni rature. Il sera nécessaire que,
    par votre intermédiaire, les membres de l'équipe reçoivent ces
    documents par mail afin que vous vous partagiez leur duplication en
    nombre par photocopies.
    Ces documents devront être centralisés par les délégués et adressés au
    siège de l'UFSP, 57 rue Eugène Carrière, 75018 Paris, entre le 23 et
    le 31 mai 2011.

    Mais, il est souhaité que vous puissiez entamer cette démarche
    d'observatoire en utilisant dès à présent ces documents pour votre
    propre patientèle, au gré des consultations où vous disposez du temps
    nécessaire pour remplir les fiches. Vous les conserverez ainsi jusqu'à
    la fin mai pour les retourner avec celles de la journée de dépistage.
    Il est important que nous puissions recueillir un maximum de fiches
    pour pouvoir disposer d'un échantillon qui crédibilise nos référentiels.
    Vous pouvez transmettre ces documents et la méthodologie rappelée plus
    haut, dès à présent, aux podologues membres de votre équipe qui sont
    adhérents au club Prévention. En effet, les actions de l'Observatoire
    ne sont menées que par les membres du club Prévention, mis à part la
    journée de dépistage où tous les participants s'impliquent qu'ils
    soient membres ou non du club Prévention.

    Je vous remercie vivement de votre participation et reste attentif à
    vos remarques.

    Bien cordialement

    Philippe Mascaro
    Délégué national à la communication

    La taxe sur les feuilles de soins annulée par le Conseil d'État

    Source AFP
    La taxe visant les médecins qui recourent encore trop souvent aux feuilles de soins papier, entrée en vigueur au 1er janvier, a été annulée jeudi par le Conseil d'État. Cette contribution, de 50 centimes d'euro par feuille de soins papier, visait à inciter les médecins et les autres professionnels de santé libéraux à utiliser davantage, via la Carte vitale, les feuilles de soins électroniques, qui sont six fois moins coûteuses pour l'assurance maladie.
    Aucun texte juridique "n'habilitait le directeur général de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) à édicter" cette mesure, a cependant estimé le Conseil d'État. Ce dernier se prononçait sur la requête du Syndicat des médecins d'Aix et région (Smaer), qui demandait "l'annulation pour excès de pouvoir de la décision du directeur général de l'Uncam".
    Deux cents millions d'euros
    Le principe de cette taxe avait été introduit par la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) votée en 2009, mais elle n'avait été mise en place qu'en 2011. Sa mise en recouvrement ne devait intervenir qu'à la mi-2012. L'assurance maladie avait décidé du montant de la contribution et avait établi qu'elle ne concernerait que les médecins télétransmettant moins de 75 % de leurs feuilles de soins.
    Cette contribution a constitué l'un des principaux points de cristallisation des relations tendues entre les médecins libéraux et le gouvernement, notamment quand Roselyne Bachelot occupait le ministère de la Santé. Les médecins ont, depuis, obtenu le retrait de plusieurs mesures (notamment celle prévoyant une sanction financière pour ceux refusant de prêter main-forte ponctuellement à leurs collègues des déserts médicaux), mais n'étaient pas encore parvenus à obtenir la suppression de la taxe sur les feuilles de soins.
    "On ne peut que prendre acte de la décision", a réagi le directeur général de l'assurance maladie, Frédéric van Roekeghem. "Nous souhaitons que le gouvernement puisse clarifier cette situation au plus vite", a-t-il ajouté, constatant : "La base législative sur laquelle nous nous sommes fondés était, semble-t-il, insuffisante. Sur le fond, nous continuons de maintenir la nécessité que les praticiens et plus généralement tous les professionnels de santé libéraux, dix ans après la mise en place de la Carte vitale, offrent la possibilité à nos assurés d'utiliser la télétransmission." Selon la Cour des comptes, les feuilles de soins papier ont représenté en 2009 "une dépense évitable de 200 millions d'euros". Quelque 30 % de l'ensemble des médecins facturent encore exclusivement à l'aide de feuilles de soins papier.

    Le Point.fr - Publié le 07/04/2011 à 16:49 - Modifié le 07/04/2011 à 17:40

    7 avr. 2011

    Dernière minute : repport de la formation DOPPLER

    Attention, la formation DOPPLER est reportée au samedi 19 novembre à Strasbourg.
    Désolé pour le désagrément.
    Cordialement,

    l'équipe du SPAL.

    23 mars 2011

    5ème Soirée Chirurgie de la Main-Polyclinique St Francois de NiceOngles incarnés et traumatismes de l’appareil unguéal : quels traitements privilégier ?

    Une trentaine de chirurgiens plasticiens, médecins généralistes, dermatologues et podologues ont participé activement le jeudi 3 mars 2011 à la soirée organisée par l’équipe du Pôle Urgence Main Nice au sein de la Polyclinique Saint-François, dans le cadre de la formation médicale continue.

    Une excellente occasion pour eux de pouvoir échanger avec des confrères azuréens et d’éminents experts internationaux, comme le professeur Robert Baran, chirurgien en dermatologie de l’ongle sur les méthodologies à suivre et les techniques les plus adaptées pour soigner leurs patients, cas par cas.

    Outre l’exposé du professeur Baran sur les différentes pathologies dermatologiques de l’ongle et du docteur Dréant en clôture de session sur les possibilités microchirurgicales de reconstruction de l’appareil unguéal, deux sujets ont particulièrement capté l’intérêt des professionnels : le problème des ongles incarnés et les lésions traumatiques liées pour la plupart, aux accidents de la vie quotidienne.

    Comment surviennent les ongles incarnés ?


    Provoqué par un fragment d’ongle qui pénètre dans la chair du gros orteil en général, l’ongle incarné entraîne une inflammation et des douleurs. « Les facteurs responsables des ongles incarnés explique Christophe Chiesa, podologue à Beaulieu-sur-Mer, sont multiples et variés. Dus parfois à une malformation génétique, ils sont plus couramment la conséquence de chaussures trop petites, de pédicure inadéquate (ongles coupés dans les coins), de la prise de médicaments traitant d’autres infections (comme le psoriasis), d’une modification osseuse secondaire à l’arthrose ou d’un bourrelet péri-unguéal qui se développe sous l’ongle. La première règle préventive est de tailler ses ongles droits et de porter des chaussures amples évitant ainsi les chocs aux pieds.» En principe, une solution antiseptique sur la blessure après un bain d’eau chaude salée et un pansement sur l’orteil suffisent à guérir l’ongle malade qui retrouve une croissance normale.

    Quels soins dispenser en cas d’infection ?


    En cas d’inflammation, enflure, douleur ou suppuration - le podologue peut tailler l’ongle infecté, enlever la peau envahissante au scalpel, enlever une partie de l’ongle ou l’ongle au complet. Il s’agit d’une chirurgie mineure pratiquée en cabinet. Si le problème resurgit, il est alors nécessaire d’enlever au scalpel la portion de l’ongle et de la racine infectés et de les brûler à l’aide d’une solution chimique concentrée. Cette méthode efficace, moins invasive, a pour double avantage de n’induire qu’une irritation de courte durée à l’issue de ce traitement et dans la majorité des cas de neutraliser l’infection. « En revanche, lors d’apparitions sous la tablette unguéale de botriomycome, tumeur bénigne d’origine vasculaire du derme superficiel qui se niche dans les régions acrales comme les doigts et les orteils, il est très souvent indispensable, selon sa forme, de prévoir avec contrôle histologique une ablation chirurgicale sous anesthésie locale complétée, si nécessaire, par une électrocoagulation. Cette lésion intervenant à la suite d’une brèche cutanée (épine du rosier par ex) est très souvent accompagnée d’une onycholyse malodorante qu’il faut soigner au plus vite. Autre cas critique nécessitant une opération chirurgicale : lorsque l'ongle pousse systématiquement avec une croissance désaxée, entraînant des infections.» précise Christophe Chiesa.

    Les traumatismes de l’appareil unguéal


    «10% des traumatismes proviennent des lésions unguéales.En statistiques, 3 hommes pour une femme en sont victimes chaque jour et 50% des lésions unguéales affectent la phalange distale » énonce le docteur Fédérica Norat, de l’équipe du pôle Urgence Main de la Polyclinique Saint-François. L'ongle est non seulement un élément fonctionnel important de la partie distale du doigt, il est aussi une interface cosmétique avec le milieu extérieur. Les séquelles post-traumatiques sont ainsi doublement mal vécues par les patients. Le traitement des traumatismes de l'appareil unguéal passe d'abord par une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiologie normale de l'ongle et une prise en charge minutieuse. » La lésion la plus fréquente est l’hématome sous-unguéal qui génère des douleurs lancinantes, un épanchement de sang et peut progresser jusqu’au bord libre de l’ongle. Après avoir évacué l’hématome et vérifier le plancher de l’ongle, il s’agit de réparer le lit unguéal avec des fils résorbables et incolores. Dans le cas d’une ablation totale de l’ongle, l’intervention consiste à opérer un nettoyage soigneux la plaie du lit suturé avec des points simples et de maintenir le pli ouvert jusqu’à la cicatrisation ; on peut le protéger avec une couverture temporaire temps de la repousse.
    Si l’on relève une perte de substance d’une partie de la matrice, une greffe est pratiquée au dépend du lit unguéal du gros orteil. Pour limiter les séquelles d’une dystrophie distale inesthétique, surtout chez les patientes, une prothèse peut être collée sur l’ongle. La fracture de la phalangette, quant à elle, est stabilisée à l’aide d’une broche pour quelques semaines. En cas,d’amputation distale, le praticien effectue un recul du lit unguéal, artifice qui permet de donner un aspect plus long de l’ongle.
    Enfin, dans le cas d’un ongle en griffe, le chirurgien relève la partie distale du doigt (os + peau) afin de donner une assise au lit unguéal. Autant de solutions personnalisées pour résoudre les séquelles traumatisantes de l’ongle…

    Pour toute information: 04 93 13 68 02
    Email : contact@st-francois.fr
    Site internet : www.st-francois.fr

    16 févr. 2011

    Les premières prothèses étaient égyptiennes

    Agence France-Presse
    Paris
    Deux faux gros orteils, dont l'un retrouvé sur une momie égyptienne, pourraient être les premières vraies prothèses ayant existé, selon des scientifiques qui ont demandé à des volontaires de vérifier le bon fonctionnement de répliques de ces objets rares.
    Ces deux prothèses égyptiennes d'orteils datant de plus de 600 ans avant JC portent des traces d'usage, signes qu'elles avaient été portées et ne servaient pas seulement à restaurer l'intégrité corporelle des momies, selon une étude publiée lundi par la revue médicale britannique The Lancet.
    Jacqueline Finch (du Centre biomédical d'égyptologie de l'Université de Manchester en Grande-Bretagne) montre qu'une prothèse en bois et cuir conservée au Musée égyptien du Caire et un autre orteil artificiel exposé au British Museum de Londres ont réellement aidé leurs propriétaires à marcher.
    «Le gros orteil doit porter environ 40% du poids du corps», souligne-t-elle précisant qu'il joue aussi un rôle important dans la propulsion vers l'avant.
    Le Dr Finch a recruté deux volontaires amputés de leur gros orteil droit afin de tester à l'usage des répliques exactes de ces deux prothèses: l'une possédant deux parties articulées en bois et une troisième vraisemblablement en cuir, et l'autre réalisée en cartonnage, une sorte de papier mâché collé et recouvert de plâtre peint. Cette seconde prothèse est appelée «Gros orteil de Greville Chester» en l'honneur du collectionneur qui a permis au British Museum de l'acquérir en 1881.
    «Les répliques des deux anciens faux orteils égyptiens se sont très bien comportées», explique Mme Finch qui a précisé que les deux volontaires portaient des sandales égyptiennes pour ces tests.
    Un des volontaires a été capable de marcher particulièrement bien avec la prothèse en cartonnage comme avec celle en bois, et les deux volontaires ont jugé «particulièrement confortable» le design de la prothèse articulée en bois, selon l'étude.


    Leur démarche a pu être analysée grâce à des caméras et des capteurs de pression disposés sur leur parcours.
    «Mes résultats suggèrent que ces deux formes étaient capables de fonctionner en remplacement de l'orteil perdu et qu'elles peuvent alors être considérées comme des prothèses», conclut le Dr Finch.
    Les premiers pas de cette branche de la médecine seraient donc à mettre au crédit des anciens Égyptiens. La science des prothèses aurait, selon Mme Finch, commencé à émerger dans la vallée du Nil, plusieurs siècles avant la création d'une jambe artificielle datant d'environ 300 ans avant JC, trouvée dans une riche sépulture romaine à Santa Maria di Capua et considérée jusque-là comme la plus ancienne prothèse fonctionnelle connue.

    11 févr. 2011

    Lucy avait une voûte plantaire, selon une étude

    WASHINGTON (AP) — La célèbre Lucy, longtemps considérée comme le plus vieil hominidé connu, avait des pieds similaires à ceux de l'homme moderne et devait ainsi être à l'aise au sol, selon une étude publiée vendredi dans la revue "Science".
    Une équipe de chercheurs a étudié un os du pied appartenant à un congénère de Lucy. Leurs travaux ont montré que ces australopithèques étaient capables de se tenir debout.

    Vieux d'au moins trois millions d'années, le fossile de Lucy, découvert en 1974, ne contenait aucun os de pied. Les chercheurs se sont demandés si elle marchait comme l'homme moderne et si elle vivait à la fois au sol et dans les arbres.
    La nouvelle étude suggère que Lucy et les autres Australopithecus afarensis "étaient vraiment de type humain" et vivaient au sol, souligne Carol Ward, de l'université du Missouri, co-auteure des recherches.

    L'os étudié, un métatarse, a été découvert à Hadar en Ethiopie. Il montre que les A. afarensis possédaient une voûte plantaire comme l'homme moderne, alors que les singes ont des pieds plus souples capables de saisir les branches des arbres.

    C'est une étape importante de l'évolution, explique Mme Ward dans un entretien à l'Associated Press. "Cela montre que notre lointain ancêtre marchait comme nous", dit-elle. "Maintenant que nous savons que Lucy et sa famille avaient des voûtes plantaires, cela change une grande partie de ce que nous savons sur eux, sur leur habitat, leur nourriture et leur manière d'éviter les prédateurs."

    "Le développement de la voûte plantaire a été un changement fondamental vers la condition humaine, car cela signifie cesser d'utiliser le gros orteil pour saisir les branches et indique que nos ancêtres ont abandonné la vie dans les arbres pour vivre au sol", ajoute-t-elle.

    L'étude ne signifie pas qu'A. afarensis ne grimpait pas aux arbres, estime Richard Potts, un responsable du muséum national d'histoire naturelle de la Smithsonian Institution qui n'a pas participé aux recherches. C'était probablement une créature très adaptable, qui utilisait les arbres mais était à l'aise au sol, selon M. Potts. AP
    lma/v722

    2 févr. 2011

    Le Couarail des podos Lorrains!
    Vous étes invités à nous rejoindre pour une rencontre informelle autour d'un verre ou d'un plat le 5 avril 2011 . C'est place Stan au Foy à 20h comme d'habitude...
    Sylvie

    25 janv. 2011

    Plateforme ETP


    La plateforme ETP Alsace à crée un nouveau site internet dont l’adresse est : www.contactetpalsace.e-monsite.com
    Ce site vous permettra de vous tenir informer des activités de la plateforme et des réseaux de santé partenaires.
    Vous pourrez également vous créer un identifiant et un mot de passe qui, après validation,  vous permettront d’accéder aux documents relatifs à la prise en charge des patients.
    Vous pouvez également télécharger les bulletins d’inscriptions de nos formations.
    Nous espérons que ce site vous donnera entière satisfaction.
    Bien cordialement,

    17 janv. 2011

    CA janvier 2011

    CA de mise en place. 19 jan 2011, Strasbourg, Clinique Ste Barbe 20h00

    10 janv. 2011

    AG de janvier 2011

    Voici la composition du nouveau CA à l'issue de l'Ag du 8 janvier 2011.

    Présidente : Yolande Guiganti
    Vice président Alsace : Christian Jerôme, Vice présidente Lorraine : Sylvie Karst
    Trésorière : Agnès Spitz
    Trésorier adjoint : Françis Montigel
    Secrétaire : JF Pouget

    Les administrateurs : Nicole Weill, Pierre Ichter, Serge Coimbra, Elise Coppa, Gérard Hestin et Fréderique Royet.

    Nouvelle adresse postale du SPAL : 138A rte de Bischwiller 67300 Schiltigheim
    Mail & téléphonent ne changent pas.

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